Résumé :
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Les perspectives de l'humanité sont aujourd'hui des plus sombres. Elle va certainement commettre, du fait des armes atomiques, un suicide qui, pour être rapide, ne sera pas indolore. Même sans cela, elle est menacée de mort lente par la pollution et par la destruction de l'environnement dans lequel elle vit et qui la fait vivre. Et si elle parvient encore à interrompre à temps cette marche aveugle et d'une incroyable stupidité, elle risque la destruction progressive de toutes les propriétés et de toutes les fonctions qui font son humanité. Beaucoup de penseurs l'ont compris et l'on a écrit souvent que destruction de l'environnement et déclin de la civilisation allaient de pair. Mais rares sont ceux qui considèrent cette destruction de l'humain comme une 'maladie'', Les causes profondes de cette maladie et ses remèdes possibles forment le thème de ce nouvrau livre de Konrad Lorenz. Au croisement de disciplines diverses, les réflexions du fondateur de l'éthologie visent à approfondir la discussion ouverte dans ses ouvrages précédents, comme L'Envers du miroir, Les Huits Pechès capitAux de notre civilisation, etc. Lorenz s'en prend explicitemet à une mentalité diffuse, mélange de scientisme excessif, de comportementalisme à l'américiane, mais aussi à des réalités sociologiques concrètes comme la domination de la monoculture technocratique, identique partout, et la concentration du pouvoir effectif dans les mains de quelques grands groupes industriels. Dans la dernière partie, Lorenz énonce les propositions qu'il préconise : l'urgence de réveiller la sensibilité grâce aux valeurs, à la bonté, à la beauté, à travers, le jeu, l'art, l'étroit contact avec l'harmonie de la nature vivante. La voix de Korad Lorenz, claire et forte, est de celles que l'on ne peut ignorer.[Résumé d'éditeur]
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