Résumé :
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A partir de mon expérience de la clinique du traumatisme extrême, je propose d’apporter quelques nuances à la notion de présence. En effet, cette clinique impose d’entendre un autre registre que la seule conflictualité psychique : elle confronte dès la rencontre le clinicien à un vécu de détresse singulière qui peut s’avérer tout à fait différente de la souffrance névrotique. Dès lors que nous ne sommes plus seulement dans le registre du refoulé et du psychosexuel, le thérapeute est à même d’adopter une forme de présence spécifique, tendre, visant à transformer la détresse. [extrait de l'article]
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