Résumé :
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L'intelligence artificielle (IA) offre de plus en plus d'applications de santé sur smartphones, ordinateurs, télémédecine, internet des objets. Transdisciplinaire, l'IA doit respecter l'ingénierie logicielle (fiabilité, robustesse, sécurité), l'obsolescence des connaissances, le droit, l'éthique, car une grande variété d'algorithmes, plus ou moins opaques, traitent des données personnelles dans l'aide à la décision clinique. Médecins et soignants hospitaliers ou libéraux s'interrogent sur les bénéfices, risques, coûts de l'IA pour le patient, la relation de soin, la déontologie et l'éthique médicale. S'appuyant sur trente ans d'expérience en IA et en éthique médicale, cet article propose un premier indicateur des risques éthiques de l'IA (premier axe) défini par la surface du diagramme radar des autres axes (sémantiques ; opacité et acceptabilité ; complexité et autonomie ; population cible l acteurs [rôle et motivations]. L'IA forte autonome est celle qui comporte le plus de risques éthiques. [résumé de l'auteur]
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