Du consentement
Auteur(s) : | ASCODOCPSY, Aut. ; DARTEVEL Anne-Céline, Aut. ; BARILLET Adeline, Aut. ; EON Florence, Aut. ; PARISS Sylvie, Aut. ; KARAVOKYROS Sophie, Aut. ; ESCOFFIER Katia, Aut. |
Résumé : |
[Premières lignes de l’avant-propos]
Le terme de consentement est sous les feux de l’actualité, concernant plus particulièrement les situations d’abus sexuels avec le mouvement #MeToo. Le vieil adage ‘qui ne dit mot consent’ a pu être ainsi balayé, et avec lui beaucoup de préjugés. Consentir, c’est partager la vision de la situation, ce qui suppose d’avoir été informé et d’avoir compris cette information (être éclairé) mais encore être en capacité d’exprimer son ressenti et sa volonté de participer. La psychiatrie peut faire état d’une expérience singulière et paradoxale à propos des soins sans consentement : elle est la seule discipline à les pratiquer alors que d’autres comme l’anesthésie, la gériatrie, la neurologie qui accueillent des patients dans l’incapacité d’exprimer leur consentement ne disposent pas de tels dispositifs. Il est inscrit dans l’ADN de la psychiatrie de participer à la régulation sociale mais cette dimension médico-légale ne doit pas faire oublier l’autre ADN de la psychiatrie : le soin humaniste, la connaissance de l’intimité du patient et de son environnement et donc l’accès possible à la compréhension des drames émotionnels et cognitifs qui peuvent conduire à l’incapacité de formuler un consentement. [Premières lignes de l’éditorial] |
Année de publication : | 2021 |
Pages : | 4 |
Mots-clés : | CONSENTEMENT AUX SOINS ; ETHIQUE ; RELATION SOIGNANT SOIGNE ; REVUE DE LA LITTERATURE ; SOIN SOUS CONTRAINTE ; |