Résumé :
|
Laurie Laufer aborde une question technique de la pratique analytique, la question de la neutralité du psychanalyste. Freud a d’emblée placé la pratique analytique sous le sceau de ce que l’on a nommé ‘une neutralité bienveillante’. ‘J’ai l’impression d’être sur un vélo sans guidon’, me dit une patiente agacée manifestement par le fait que je ne réponde pas à une de ses questions. Un patient me dit: ‘Je sais que vous ne me donnerez pas de conseils, mais là j’en ai vraiment besoin’. Une autre patiente me dit : ‘J’ai vu que vous étiez une psychanalyste safe’. Mais que veut dire ce mot, safe, pour elle ? Et surtout qu’est-ce que la neutralité d’un psychanalyste ? Un analyste peut-il rester neutre devant la détresse d’un patient, devant le désarroi qui se manifeste par des cris, des pleurs ? Et quelle est la juste distance ? [D’après le résumé d’auteur]
|