Résumé :
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La psychanalyse en tant que « science de l’âme » a pour canal privilégié la parole du sujet, même s’il y a durant la cure le poids du silence. Qu’en est-il du corps particulièrement chez le patient addict, qui souvent n’arrive pas aisément à parler, à mettre en mots, du fait d’un court-circuit entre le ressenti corporel qui ferait l’économie du symbolique ? Gageure, car s’il y a silence on ne peut rien entendre, pas même l’écho ! Pourtant, n’y a-t-il pas un moment où les mots s’usent, à force d’être trop prononcés et perdent de leur chair ? Ne peut-on pas ainsi opposer la parole pleine à la parole creuse ? Ce qui revient alors à s’interroger sur la place de l’hypnose tout particulièrement en addictologie.[Résumé d'éditeur]
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