L'enfant autiste, ses parents et l'équipe soignante d'une unité de pédopsychiatrie ou l'histoire d'un cheminement conjoint et participatif autour du diagnostic du jeune patient
Editeur : | Lille : Université de Lille |
Spécialité du diplôme : | Diplôme Inter-Universitaire : Santé mentale dans la communauté : étude et applications |
Auteur(s) : | STEFFAN Monique, Aut. |
Année de publication : | 2022 |
Pages : | 103 |
Notes : | 45 réf. bibliogr. |
Mots-clés : | AUTONOMISATION ; ENFANT HANDICAPE ; EQUIPE SOIGNANTE ; INTEGRATION SCOLAIRE ; PARENT ; PARTENARIAT ; PEDOPSYCHIATRIE ; PSYCHOEDUCATION ; TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ; |
Résumé : |
Suivre les enseignements du diplôme inter-universitaire « Santé Mentale dans la Communauté » a suscité chez moi le besoin de réfléchir au rôle des parents dans notre société actuelle et plus précisément dans le contexte d’une situation de handicap chez l’enfant suivi en pédopsychiatrie. La problématique de mon travail est de questionner comment personnaliser au mieux les soutiens apportés à l’enfant pris en soins et à ses parents en s’appuyant sur les potentialités de chacun et en encourageant leur participation active. Ceci afin de cheminer vers le rétablissement dans un travail de collaboration étroite avec les professionnels, où la parole de l’usager et celle de ses parents comptent autant que celle d’une équipe soignante. Informer le jeune TSA et ses parents sur le trouble en transmettant des connaissances, en développant des compétences, en mettant des mots sur le vécu va les aider à devenir actifs et acteurs devant les difficultés du diagnostic en s’inscrivant dans un processus d’empowerment.
Ainsi au CPEA de Cernay est né le projet de construire avec la participation de l’équipe un support de psychoéducation à destination des enfants TSA entrant au collège et dont les parents ont déjà bénéficié d’une telle approche. L’évaluation est en cours et nécessiterait de s’y intéresser à distance après une année d’utilisation du support pour avoir le retour d’un échantillon conséquent de participants. Le chemin à parcourir est encore long sur la question de l’autisme et même si cette démarche participative est une recherche de sens, une manière de rompre l’isolement et un souhait d’adaptation sociale, la société doit changer son regard « pour aller vers » les sujets porteurs de ce trouble. Il est primordial de se rappeler que les personnes avec autisme évoluent tout au long de leur vie avec une approche adaptée qui va favoriser leur intégration sociale. [D'apr. l'auteur] |