Résumé :
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Cette réflexion provient d’un échange avec des soignants exerçant en soins palliatifs qui manifestaient leurs difficultés à se synchroniser avec leurs patients. D’un côté, un temps tourné vers l’action, de l’autre, vers l’attente. Comment soigner lorsque le temps nous manque et nous échappe ? Nous pouvons d’abord reconnaître dans la différence et l’écart les fondements de la relation de soin. La mise en présence de ces corps soignants et patients permet de créer un trait d’union qui, dans l’instant, résiste aux temporalités distinctes.
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