Résumé :
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Dans toutes les formations, il est demandé d’écrire : pour prendre des notes, restituer des savoirs, construire une argumentation en vue d’une validation… comme si l’écriture allait de soi et ne faisait que constater, exposer ou communiquer. Or, notre rapport à l’écriture a en amont une histoire et, au moment où le texte se fait, il n’est pas neutre : en se formant, conjointement il forme les savoirs qu’il transforme tout en formant, tant la personne qui écrit que celle qui lira. L’écriture dès lors, la ‘vraie’, en tant qu’’auteur’, peut être considérée et développée comme un puissant vecteur, tant de formation et de construction de savoirs que de recherche – et donc, elle gagne à être travaillée en ce sens et pas simplement comme instrument. Le problème est que bien peu osent vraiment écrire, ignorant ou ne se doutant pas qu’ils le peuvent, s’arrêtant sur la moindre difficulté venue ou sur la redoutée ‘page blanche’. Alors, comment franchir ces réserves ? Certes, il n’y a pas de ‘recettes’, pas de marche à suivre qui apporterait à coup sûr un résultat escompté. Mais il est bien des façons de s’y mettre qui peuvent impulser notre écriture, avec des effets retour tant sur la personne qui suit sa plume que sur celle qui lira. [Résumé d’éditeur]
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