Résumé :
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Rimbaud ose l'expression 'l'hallucination des mots'. Avant lui, les psychiatres, les philosophes, les historiens, les romanciers et les poètes placent les phénomènes hallucinatoires au coeur de leur intérêt. Le XIXe siècle tout entier se penche sur les rapports entre l'activité créatrice et l'hallucination. Au siècle qui se clôt avec l'invention du cinéma, les arts du spectacle, la peinture et la littérature s'engagent dans de nouvelles tentatives de visualisation. Quel lien établir entre la réflexion psychiatrique sur l'hallucination, les représentations des expériences hallucinatoires et l'essor parallèle de nouvelles techniques? Celles du pré-cinéma permettent de produire des images plus saisissantes que jamais: elles posent le sujet devant une réalité illusoire qui a acquis une véritable puissance d'hallucination. Quelle efficacité prêter aujourd'hui au concept d'hallucination, inventé par les psychiatres, dans les domaines de l'esthétique, la théorie littéraire, l'étude des arts visuels ? [résumé d'éditeur]
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