Résumé :
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C’est là, ce 25 décembre,que, pour la première fois, nous avons prononcé le mot 'autisme' à propos de Théo. Ce ne fut ni un choc, ni une révélation. Plutôt un chemin qui s’est dessiné devant nous. J’ai senti les enfants reprendre pied. Les yeux encore rougis par les larmes, l’angoisse encore visible sur leurs visages, ils cherchaient les mots auxquels se raccrocher. Ce petit frère dont ils avaient appris à accepter les particularités était notre lien, celui qui réunissait nos deux familles, celui qu’on avait attendu, espéré, choyé. Avoir vu sur lui cette souffrance quasi animale n’était pas supportable. Il fallait que nous trouvions le moyen de l’aider à dépasser cela. Nous ne pouvions plus nous voiler la face. [Résumé d'éditeur]
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