Le consentement en santé mentale, entre objet sémiotique et figure du soin psychiatrique
Source | SOINS PSYCHIATRIE (n°333 Vol 42) |
Auteur(s) : | HAZIF THOMAS Cyril, Aut. ; THOMAS Philippe, Aut. |
Année de publication : | 2021 |
Pages : | 31-34 |
Mots-clés : | AIDANT ; CONSENTEMENT AUX SOINS ; DROIT ; ETHIQUE ; LIBERTE ; VULNERABILITE ; |
Résumé : | Travailler la question du consentement en psychiatrie revient à étudier de près la parole donnée par un patient, qui, avant d’être un malade mental, est une personne ayant une réelle valeur humaine. Il s’agit de susciter le consentement, de le rechercher inlassablement plutôt que de l’exiger afin que cela ne devienne jamais une procédure plaquée par le fait de poser une condition purement formelle, au risque autrement de l’abandonner au pouvoir du médecin psychiatre. Cela est d’autant plus important que le critère du soin libre, comprenant aujourd’hui tant l’hospitalisation libre que le soin ambulatoire librement déployé, demeure comme un repère essentiel de l‘alliance thérapeutique, le consentement du malade. [Résumé d'auteur] |
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