Résumé :
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Eva-Marie Golder : Ton article a soulevé toute une série de questions autour de l’objet. Je te proposerais volontiers de continuer à tisser le fil. Il me semble que l’objet peut vraiment être le support au questionnement à la fois diagnostique et transférentiel, à condition que nous ne le laissions pas tranquille. Tu as montré comment, avec la tête de lapin pour l’un et la vache puis l’hippopotame pour l’autre enfant, tu as réussi à aménager un espace où une circulation devenait possible, alors que l’enfant autiste est particulièrement doué pour éviter toute perte. Tu as supporté qu’il y ait des pleurs, tu t’es montrée inventive pour assouplir ce rituel immuable et avec un effet remarquable : le passage par l’écrit puis la nomination. Ce que je suggèrerais comme discussion est la valeur de l’objet amené ou sorti de la séance. Il me semble qu’autour de cette question il y a des enjeux essentiels.
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