Résumé :
|
Objectifs : Nous nous sommes proposé d’évaluer certains aspects de la sexualité des étudiants en médecine, de décrire leur usage d’Internet à des fins sexuelles et de déterminer la fréquence et le profil des cyberaddicts sexuels.Matériel et méthodes : Notre étude était transversale, descriptive et analytique auprès de 220 étudiants de la faculté de médecine de Sfax (Tunisie). Nous avons utilisé l’échelle 'Internet Sex Screening Test' pour évaluer le risque de cyberaddiction sexuelle.Résultats : Cent quinze étudiants ont été retenus. Ils ont reconnu avoir des fantasmes sexuels et pratiquer la masturbation dans moins de la moitié des cas (46,1 % et 43,5 %, respectivement). La majorité a rapporté ne pas avoir eu de rapports sexuels pénétrants (87,8 %), ni superficiels (73,9 %). L’usage d’Internet à des fins sexuelles impliquait deux tiers des enquêtés et le risque de cyberaddiction sexuelle concernait 8,7 %. Les éléments associés à un risque plus élevé de cyberaddiction sexuelle étaient : le sexe masculin (p
|