Résumé :
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L'affaire Mohamed Merah a réactivé chez l'auteur d'anciens traumatismes familiaux en lien avec le nazisme, et a conduit celui‑ci à poursuivre sa réflexion sur le terrorisme. Les figures du terrorisme ne sont pas univoques mais sont rattachées à différents traumatismes familiaux et sociaux s'interpénétrant, dont l'impact serait celui d'une ‘ terreur sans nom ‘ provoquant pour la survie du sujet une avidité d'idéaux grandioses à la hauteur de sa dissolution identitaire. Idéaux portés par un projet ‘humaniste‘ collectif, rédempteur et purificateur sous-tendu par des visées de vengeance réparatrice conduisant à l'acte terroriste à l'endroit des victimes rendues coupables de son anéantissement existentiel d'où la nécessité de les éradiquer. [Résumé d’auteur]
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