Résumé :
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La langue maternelle des enfants dont les parents viennent d’ailleurs condense de nombreux ingrédients de la transmission familiale. Elle est à la fois un outil et un objet de transmission et sa maîtrise par les enfants les conduit sur la voie du bilinguisme, expérience culturelle, affective et cognitive, porteuse de nombreux bénéfices. Pourtant, tous les enfants qui grandissent dans un contexte plurilingue ne l’investissent pas nécessairement, ou s’en séparent. Dans la migration, les langues minoritaires résistent plus ou moins bien selon les pratiques sociales et culturelles des familles, et elles sont souvent conduites à disparaître au fil des générations. Cependant, d’une génération à l’autre, ces langues et leur transmission reflètent la vitalité des relations affectives et des affiliations au sein de la famille. Cela constitue, donc, pour les cliniciens, un marqueur important à considérer dans le suivi de nos jeunes patients. [résumé d'auteur]
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