Résumé :
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L’article présente quatre vignettes cliniques examinant l’expression et l’évolution de l’alexithymie chez les usagers d’un service belge, Praxis, qui propose un programme de responsabilisation en groupe pour auteurs de violence conjugale. Ces vignettes sont issues et viennent compléter les résultats d’une recherche longitudinale qui réunit des associations de terrain et des chercheurs universitaires, tant au Québec qu’en Belgique, et dont l’objectif est d’évaluer le changement psychologique chez ces hommes au terme de leur prise en charge thérapeutique. Les résultats montrent une prévalence des troubles alexithymiques et dépressifs chez les participants, en comparaison avec la population générale. La discussion des vignettes fait ressortir une hypothèse majeure relative à l’éventuelle distinction entre la présence d’une alexithymie primaire et d’une alexithymie secondaire.[Résumé d'éditeur]
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