Résumé :
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L'école est le deuxième lieu de vie des enfants. Les personnes des établissements scolaires peuvent entendre certains propos, observer des comportements particuliers, des souffrances, un absentéisme, des lésions physiques chez certains de ces enfants. C'est aussi un lieu d’observation de repérage, d'évaluation des difficultés scolaires, familiales et de santé des élèves. A travers l'histoire de Mlle A, il apparaît que la prévention et la protection de l'enfant maltraité est encore beaucoup de chemin à parcourir avant une prise en charge plus adéquate. Les droits de l'enfant ont évolué tardivement au rythme de celui de la société à partir du XIXème siècle et la question de la prévention primaire de la maltraitance infantile est un enjeu du XXIème siècle avec la mise en place d'évaluations de programme de prévention OMS 2016 et la réforme de la protection de l'enfance en France, loi du 5 mars 2007 et du 14 mars 2016. Actuellement la société permet l'expression de souffrance, de maltraitance jusqu'alors tabous. La notion de parenté s'élargit à celle de parentalité. Celle-ci sous tend l'investissement du parent sous la forme de l'attention aux conditions de développement de l'enfant à travers une préoccupation régulière de la qualité de l'attachement, des interactions réciproques. Pour conclure sur le sujet, la maltraitance des enfants représente une question de santé tant individuelle, familiale que sociétale qui nécessite une prise en charge incluant les regards sociologiques, juridiques, psychologiques et médicaux. Cette interdisciplinarité des différents acteurs de prévention nécessite encore d'être développée pour permettre une évolution des pratiques suite aux croisements de ses regards. Résumé de l'auteur.
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