Résumé :
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La fracture de l’extrémité supérieure du fémur est de mauvais pronostic avec 20 à 33 % de décès. Partant de ce constat, les auteurs proposent de comparer la mortalité à 1 an de patients atteints de fracture intracapsulaire à celle de ceux atteints de fracture extracapsulaire de l’extrémité supérieure du fémur, et aussi d'évaluer la récupération fonctionnelle et l’institutionnalisation à 1 an. Pour ce faire, ils incluent et comparent, dans une étude rétrospective monocentrique, 100 patients, âgés de 83,2 ans, opérés d’une fracture intracapsulaire avec pose d’arthroplastie totale et 100 autres malades, âgés de 83,6 ans, opérés d’une fracture extracapsulaire par ostéosynthèse. Les résultats qu'ils obtiennent montrent que, à 1 an, la mortalité ne diffère pas significativement entre les deux groupes de patients, tandis que l’indépendance à la marche sans aide technique se révèle meilleure dans le groupe des patients opérés d’une fracture intracapsulaire avec pose d’arthroplastie totale, et le taux d’institutionnalisation est plus élevé dans le groupe des personnes opérées d’une fracture extracapsulaire par ostéosynthèse. Ils en arrivent à la conclusion suivante : comparée à l’ostéosynthèse, l’arthroplastie totale de hanche n’entraîne pas de surmortalité, malgré sa lourdeur. Ainsi, se pose la problématique de choix entre ces deux techniques pour le traitement des fractures extracapsulaires.
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