Résumé :
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L'observation, comme l'ensemble des thèmes que nous avons étudié, nous ont à chaque fois ramené à la même problématique de la séparation-individualisation. La question de la responsabilité de la prématurité comme facteur de troubles de la personnalité, de intelligence, ou des fonctions instrumentales, de troubles de la relation parents-enfants, a été largement étudiée et discutée dans de nombreux travaux. C'est autant sous l'angle de l’événement de l'enfant inattendu, de sa maladie, de sa malformation, de l'organicité, que les études se sont penchées, pour redécouvrir l'aspect multidimensionnel ou se surajoutent à ces facteurs ceux de l'histoire des parents du milieu socio-économique et culturel, et des interactions actuelles.(...) Céline souffre donc bien d'une pathologie de la dépendance, d'une pathologie limite de l'enfance. L'angoisse prévalente est dépressive et de séparation, elle est prise dans une dépendance mutuelle avec sa mère, avec un risque non négligeable d'évoluer vers une déficience intellectuelle fixée, mais un espoir reste permis du fait des moyens encore perceptibles de l'énergie à vivre que dès la naissance elle à toujours manifesté.[Résumé de l’auteur]
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