Résumé :
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Les questions que nous nous étions posées au départ tant celle concernant l'évaluation des systèmes de classification de P.Pinel et J.E.D.Esquirol que celle de la critique de J.P.Falret ne peuvent trouver de solution si l'on recourt pour évaluer ces derniers à des critères comme le critère logique de non contradiction, et le critère pratique de conformité à la réalité. Dans le cas de l'évaluation des systèmes pinélien et esquirolien on note que tous deux transgressent leurs principes, en particulier celui d'athéorisme. Il n'est pas possible de démontrer la pertinence ou pas de leurs hypothèses. Cela tient à ce qu leurs catégories diagnostiques ont de significations ambiguës, trop extensives, que leur emploi risque d'être entaché de contre sens,et que par conséquent les résultats obtenus par leur application ne prouvent rien. (...) Conséquemment à ces considérations on peut avancer que J.P Falret apporte un progrès dans la détermination des classes d'affections mentales relativement à Pinel et Esquirol. [Résumé de l’auteur]
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