Résumé :
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En dépit du contexte d’alertes nationales, l’utilisation des antipsychotiques dans la prise en charge des symptômes psycho-comportementaux de la démence (SPCD) est largement répandue. Observer une diminution des prescriptions d’antipsychotiques, chez les résidents âgés déments, en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), après une sensibilisation des médecins traitants. Étude observationnelle, prospective, multicentrique. La population d’étude correspond aux résidents atteints d’une démence, sous traitements antipsychotiques, en hébergement complet dans les Ehpad volontaires des Bouches-du-Rhône. La sensibilisation est effectuée par des documents d’informations. Le critère d’évaluation est la proportion de résidents sous antipsychotiques après la sensibilisation. Sur les 30 Ehpad inclus, 15 % des résidents étaient à la fois déments et sous antipsychotiques, et 26,7 % des résidents déments présentaient au moins une prescription d’antipsychotiques. Au total 317 résidents ont été inclus. Parmi eux, 43,2 % consommaient également des benzodiazépines, 37,2 % des anxiolytiques et 33,1 % des antidépresseurs. L’agitation, l’agressivité, l’opposition aux soins et la déambulation sont les SPCD le plus fréquemment retrouvés justifiant la prescription d’antipsychotiques. Nous obtenons une diminution de 15,5 % du nombre de prescriptions d’antipsychotiques après notre sensibilisation. Les mesures incitatives permettent une diminution de la prescription des antipsychotiques [résumé des auteurs]
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