Résumé :
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Est-il possible en 2018 d’aborder l’ergothérapie sans parler de la science de l’occupation ? Malgré les débats l’entourant, ce sujet est devenu incontournable dans l’évolution de l’ergothérapie, et ce, partout dans le monde. De plus en plus de programmes de formation en ergothérapie l’intègrent pour s’identifier. Par ailleurs, il y a maintenant plusieurs communautés de pratique locales (par exemple, la Canadian Society of Occupational Scientists1 et la Occupational Science Europe2), une association internationale3 et des congrès qui lui accordent une place particulière. A l’origine, Yerxa (1993) et des collègues américaines croyaient à l’importance du regroupement et de la collaboration scientifique autour d’une discipline universitaire afin d’ancrer l’ergothérapie et de lui fournir des assises scientifiques solides. Or, cette stratégie semble avoir porté fruit. En effet, que l’on soit étudiant·e, praticien·ne, professeur·e ou chercheur·e en ergothérapie, l’intérêt pour la science de l’occupation est assurément grandissant et les retombées sont observables. L’accès à divers ouvrages scientifiques sur le sujet est facilité grâce aux technologies de la communication et à des traductions dans diverses langues. Par exemple, des ergothérapeutes hispanophones ont souhaité examiner la science de l’occupation de plus près, explorer les concepts applicables dans le contexte chilien et l’enrichir de leur perspective (Morrison, Gómez, Henny, Tapia et Rueda, 2017). [Résumé d'auteur]
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