Résumé :
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Dans cet article, l’auteur met en perspective la dimension dramatique de l’expérience de la vieillesse et la remarquable dramaturgie de l’écriture dans l’oeuvre de E. Ionesco. 'A soixante-quinze ans, je 'parlais' de la vieillesse, maintenant, suis-je la vieillesse ? Non, pas dans la passion, pas en esprit… et pourtant. Il y a une partie jeune, impérissable, mais il y en a une seconde, qui, elle… ' E. Ionesco écrit ces lignes pendant sa convalescence au château du Rondon suite à une décompensation somatique grave qui fut, dit-il,'la révélation d’une odieuse, affreuse, implacable vérité ' : le temps passe, abîme, emporte et tue, et E. Ionesco peine à tenir bon. ' Comment limiter l’illimité ? ' se désespère-t-il. Répéter, ressasser vont s’avérer des voies privilégiées, cependant source de tourments, pour tenter de contrôler et d’endiguer la dynamique passivante et inéluctable qui se déploie là, marquée par la perte. [Résumé d'éditeur]
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