Résumé :
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Dernière livraison de l’année, ce numéro de la Rfp rend compte du Congrès des psychanalystes de langue française dont les secrétaires scientifiques sont Bernard Chervet et Marilia Aisenstein. Les rapports, les discussions et communications à la tribune, ainsi qu’un certain nombre de contributions suscitées par ces journées y sont publiés.Une première publication des rapports a lieu dans le 77e Congrès s’est tenu à Paris du 25 au 28 mai 2017 et avait pour thème « Interpréter ». Organisé par la Société psychanalytique de Paris (SPP) avec la collaboration de l’Association psychanalytique de France (APF), il associait des collègues des sociétés composantes du CPLF, la Société psychanalytique de recherche et de formation (SPRF), les sociétés belge, brésiliennes (SPPA de Porto Alegre, Rio 2 et SBPSP de São Paulo), canadienne, espagnole, hellénique, israélienne, italienne, portugaise, roumaine, suisse, et des associations argentine (APA), italienne, d’Istanbul, l’Association libanaise (ALDeP) et de Madrid. Le thème du congrès interrogeait donc l’activité par excellence du psychanalyste : quand, comment, à quelles conditions, à quelle profondeur peut-on ou faut-il interpréter ? Entre mise en attente et urgence, l’analyste tente de choisir le moment et la formulation susceptibles de provoquer les déplacements ou mutations optimales. Mais l’interprétation est aussi « ce qui lui vient », portée par la dynamique transféro-contre-transférentielle ou la bousculant, instaurant des maillons intermédiaires, comme le montrent les rapports d’Emmanuelle Chervet : Patient, et interprète. Le domaine intermédiaire et de Brigitte Eoche-Duval : L’interprétation analytique, un acte subversif. Dès L’Interprétation du rêve (1900a), Freud insistait sur la pluralité des interprétations possibles. Cette pluralité, qui n’est pas propre au champ de la psychanalyse, caractérise toute interprétation qui propose un sens sans l’imposer ni en clore l’horizon. Dans le champ du langage, elle est notamment au cœur du théâtre et du métier de l’acteur. Pour évoquer cette dimension, les organisateurs avaient convié Daniel Mesguich, comédien, metteur en scène et professeur d’art dramatique, à nous parler de son expérience d’interprète. Son intervention figure dans ce numéro. [Editorial]
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