Résumé :
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Nous ne pensons pas avoir fait le tour complet de ce que pouvait représenter la première hospitalisation du toxicomane. Nous voulons plutôt monter ce qu’il était possible de faire à partir d’une première demande d’hospitalisation auprès d’une institution. Nous voulions démonter ce qu’il y avait à entendre, dans cette demande ; et quels éléments de réponse il était possible d’y porter. (…) Et c’est peut-être l’essentiel de ce que nous retiendrons de cette étude, sous-entendant qu’il ne pourrait y avoir de thérapeutique du toxicomane que dans le respect de celui-ci et de la relation qu’il entretient avec son produit. Toute autre démarche paraissant vouée à l’échec parce qu’ignorante du fait que, pour que le jeune puisse exister sans son produit, il faut d’abord qu’il puisse exister avec afin de pouvoir évoluer de cette apparente soumission au besoin à l’exprimé du désir. Parce que, s’éprouvant lui-même au titre de sujet réel ayant enfin prise et portée sur son histoire, le jeune pourra alors faire des choix qui, si contradictoires et si difficiles soient-ils, ne dépendrons plus que de son libre arbitre. [d'après le résumé de l’auteur].
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