A propos d'un cas d'adolescent criminel annexes
Editeur : | Le Kremlin-Bicêtre : Faculté de médecine Paris-Sud |
Spécialité du diplôme : | CES de psychiatrie |
Auteur(s) : | THEMINE-BONNE Rytha, Aut. |
Année de publication : | 1985 |
Pages : | [n.p.] |
Mots-clés : | ADOLESCENT ; CRIMINEL ; |
Résumé : |
Nous nous sommes intéressées aux répercussions de l’hospitalisation d’un enfant de moins de deux ans, sur la relation mère-enfant, ainsi qu’à la place et au rôle d’un psychiatre à ce moment précis. Pour cela, nous sommes intervenues, dans un service de pédiatrie générale à Avignon (Vaucluse). A partir d’entretiens semi-directifs avec les mères, nous avons établi une grille de dépouillements qui caractérise l’enfant sous plusieurs angles : son histoire familiale, son développement psychosomatique, les interactions mère-enfant et enfin la maladie et les conditions d’hospitalisation. Nous avons recueilli dix observations cliniques.
(…) Nous avons insisté particulièrement sur la nécessité de formation des médecins et des infirmiers. En effet, la réalisation de ces mesures ne pourra être faite que si elle est ressentie comme indispensable par tous. D’autre part l’équipe médicale a un rôle important à jouer au niveau du dépistage et de la prévention car elle a la possibilité d’observer la relation mère-enfant. Il ne s’agit en aucun cas de psychiatriser médecins et infirmiers mais ils doivent pouvoir repérer certains signes d’alarme. Dans ce nouvel aspect de son travail, le personnel soignant doit se sentir soutenu, c’est là que le psychiatre trouve sa place. En effet, c’est à lui que doit revenir le rôle de formation qui ne sera pas limité à des cours théoriques, indispensables mais insuffisants. Des réunions de travail doivent être organisées afin de permettre à chacun d’exprimer ses difficultés, de mettre au point une stratégie pour un enfant. D’autre part le psychiatre a un rôle à jouer auprès de certains enfants et de leurs familles. Celui-ci sera d’autant plus facile que la collaboration avec l’équipe est bonne. Il s’agit d’instaurer un « climat thérapeutique » ce qui signifie communication entre membre de l’équipe, homogénéité des objectifs. Cela ne s’improvise pas. Le psychiatre est un maillon de la chaîne, le rôle de chacun se dessine peu à peu. [Résumé de l’auteur] |