Résumé :
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L’ennui, comme expérience de vie, est posé dans ce qu’il apporte, pour le distinguer de la dépression, de la tristesse, l’acédie et la mélancolie. Sa dimension paradoxale nous le fait saisir dans son apparition et dans son issue, comme adresse et demande. Il porte en lui une quête de l’Autre et des autres, du désir donc, ce qui en fait un phénomène social alors qu’il est profondément vécu sur un mode subjectif. Expérience de soi dans le temps tel que nous le vivons, il ouvre sur le désir d’Autre Chose et d’Ailleurs. L’illustration est surtout fournie par une enquête réalisée auprès d’élèves de cm1 à la Terminale. La métaphore de la fleur et de l’arbre vise à faire partager la fécondité de l’ennui à reconnaître. [résumé d'auteur]
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