Copromanie et coprophagie chez les résidents atteints de maladie d’Alzheimer à un stade sévère de l’agir au dire : de l’agir au dire
Source | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (n°102 vol 17) |
Auteur(s) : | DEBOVES Pauline, Aut. ; TALPIN Jean-Marc, Collab. ; GIMENEZ L, Collab. ; BRETON K, Collab. ; DEVESA S, Collab. |
Année de publication : | 2017 |
Pages : | 373-381 |
Mots-clés : | CAS CLINIQUE ; COPROPHAGIE ; DEMENCE ; MALADIE D'ALZHEIMER ; REGRESSION ; RESIDENT ; STADE TERMINAL ; |
Résumé : | La copromanie désigne la tendance à manipuler ses excréments et à en barbouiller murs et objets, tandis que la coprophagie correspond à un comportement qui consiste à ingérer ses excréments. Si la copromanie est banale chez l’enfant, elle est souvent associée à l’incontinence sphinctérienne dans le grand âge. La copromanie et la coprophagie seraient une conséquence des états démentiels, mais pas seulement puisque la coprophagie a aussi été décrite chez les patients souffrant de schizophrénie, de trouble obsessionnel compulsif et du syndrome de Klüver–Bucy qui est observé dans la maladie de Pick, dans la maladie d’Alzheimer, et dans l’adrénoleucodystrophie. A partir d’éléments cliniques, les auteurs proposent de travailler ces comportements à partir de l’hypothèse d’une involution (régression) des processus psychiques dans la maladie d’Alzheimer;[résumé d'auteur] |
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