Résumé :
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L’approche juridique de la formation professionnelle des personnes à la recherche d’un emploi ne saurait être que systémique. L’auteur propose de l’aborder à partir du postulat selon lequel un risque spécifique – l’obsolescence des connaissances – auquel est exposée « toute personne », quel que soit son statut, peut et doit faire l’objet d’une prévention par la formation. Ce postulat conduit à considérer « la personne » comme sujet de droit, et non seulement comme un facteur de production au même titre que le capital ou l’énergie, comme c’est le cas de la théorie du « capital humain ». Le recours à la théorie du risque d’obsolescence des connaissances ouvre en conséquence des perspectives de réorganisation du cadre juridique de la formation professionnelle recentrée sur la personne, dans lequel la responsabilité juridique de chaque acteur est clarifiée. [Résumé éditeur]
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