Résumé :
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La pratique de l'examen psychologique demeure aujourd'hui largement répandue. Elle a pourtant subi une sorte de décri dans l'opinion ainsi que chez certains spécialistes, et suscité une méfiance presque égale à l'enthousiasme qui l'avait acucueillie dans les débuts de la psychologie moderne. Ces réactions prennent l'une et l'autre leur origine dans le fantasme collectif de la toute puissance supposée du regard du psychologue. L'auteur, psychologue depuis 25 ans, Progesseur à l'Université de Lyon II et directeur de l'Institut de Formation des Psychologues praticiens, propose ici une étude de la dynamique de l'examen qui met à leur place les illusions et les stéréotypes, positifs ou négatifs, que cette technique a éveillés. C'est selon lui, au sein même de l'examen -relation d'observation intensive, généralement duelle, appuyée sur la médiation des tests- et dans l'esprit de ses 2 protagonistes, qu'il convient de repérer le jeu interpersonnel de représentations et d'émotions. L'opinion ne surestime ou ne dévalue l'examen, en bloc et magiquement, que dans la mesure où elle méconnaît l'expérience clinique qu'il constitue, et donc la nature exacte des informations qu'il peut apporter sur le sujet examiné. L'auteur utilise plusieurs langues pour approcher et éclairer le dedans de l'examen psychologique : langage de la psychanalyse, certes, que J GUILLAUMIN, lui-même psychanalyste, connaît bien ; mais aussi langage psycho-sociologique des rôles et langage de la psychologie du champ dans la perspective de Kurt LEVIN. Par leur différences comme par leurs convergences, ces langages montrent l'importance des phénomènes en jeu et la valeur des procédures les plus anciennes et les plus remarquables de la psychologie pratique. [Résumé d'éditeur]
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