Résumé :
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Les études portant sur les prescriptions de Médicaments potentiellement inappropriés (PIM - Potentially inappropriate medications) chez les personnes âgées rapportent une prévalence se situant entre 23 et 74,7 %. Les facteurs associés avec la prescription de PIM sont moins bien connus. Objectifs : D’abord, mesurer la prévalence de prescription de PIM dans un échantillon de patients suivis en clinique de médecine familiale, en utilisant les critères de Beers. Ensuite, identifier certaines caractéristiques des patients qui reçoivent des PIM et des médecins qui les prescrivent. Il s’agit d’une étude non-interventionnelle transversale dans laquelle 296 dossiers de personnes âgées de 65 ans et plus ont été étudiés. Les visites à l’étude avaient lieu dans deux cliniques de soins de première ligne, soit une clinique en milieu académique semi urbain et une clinique rurale. Parmi les 296 patients à l’étude, 72 ont reçu au moins une prescription d’un Médicament potentiellement inapproprié (PIM), soit 24,3 %. Les types de PIM les plus fréquents étaient les benzodiazépines (53,2 %) et le zopiclone (16,5 %). Chez les patients, le sexe masculin (RC 0,53 p = 0,02) et l’absence d’antécédents médicaux (RC 0,26 p = 0,002) étaient des facteurs associés à un risque moindre de recevoir un PIM. À chaque médicament de plus sur la liste du patient, le risque de se voir prescrire un PIM supplémentaire était multiplié par 1,18 (RC 1,18 ; p = 0,003). La présence d’antécédents psychiatriques était associée à un risque plus grand de recevoir un PIM (RC 7,15 p
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