Résumé :
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A partir d’une recherche menée auprès de 51 préparationnaires, l’auteur interroge les conséquences de la disparition radicale des temps morts et des espaces propices à la naissance du sentiment d’ennui dans les classes préparatoires et les grandes écoles, du point de vue du fonctionnement psychique des sujets. L’article montre notamment comment le recours à l’activisme, retrouvé chez ces derniers, se déploie corrélativement à une abrasion défensive des questionnements existentiels et de l’activité fantasmatique de ces étudiants, nous amenant à nous questionner sur l’effectivité ou l’absence d’élaboration des conflits spécifiques à la fin de l’adolescence.[résumé d'éditeur]
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