Résumé :
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Traditionnellement, l’Islande a utilisé moins de contrainte que d’autres pays d’Europe du Nord dans son système de santé mentale. Les taux d’admissions involontaires déclarés sont faibles et l’on peut supposer que cela est lié au fait qu’ils proviennent d’une petite société homogène avec des niveaux de confiance élevés. Les compétences développées en matière de négociation grâce à l’accent mis sur la formation à la désescalade de la violence et une bonne tolérance au risque peuvent également expliquer ces bons résultats. La contrainte mécanique n’a pas été utilisée en Islande depuis 85 ans. Au lieu de cela, des moyens non contraignants de négociation et de désescalade sont utilisés, ainsi que des mesures coercitives (internement, tranquillisation rapide, isolement, unité de soins intensifs psychiatriques). Les avantages et inconvénients des différentes mesures coercitives sont discutés tout comme l’importance de la culture de la tolérance et d’acceptation. Trois recommandations sont formulées : abolir les contentions mécaniques, construire une approche globale de la santé mentale et mettre l’accent sur la négociation avec les usagers de la santé mentale.[Résumé d'éditeur]
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