Résumé :
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La clinique des troubles séquellaires du traumatisme psychique se partage en deux options : celle du trauma comme ‘stress’ et celle du trauma comme ‘rencontre avec le réel de la mort’. Ces deux options induisent des méthodes thérapeutiques différentes, la première, l’emploi de techniques cognitivo-comportementales ; la seconde, le recours à des psychothérapies psychodynamiques. A la suite d’Oppenheim, Kraepelin et surtout Freud et ses élèves est apparu le concept de névrose traumatique, toujours en vigueur chez bon nombre de psychiatres français, les psychiatres militaires, en particulier. Les Anglais, puis les Américains ont préféré le recours à la notion psychophysiologique de stress qui induit une clinique différente, celle du ‘Post-Traumatic Stress Disorder’ (PTSD). Nous choisirons l’option ‘névrose traumatique’ tant pour la clinique que pour le traitement. Clinique : la névrose traumatique comporte deux types de symptômes et syndromes. Nous décrirons les symptômes et syndromes pathognomoniques de la névrose c’est-à-dire ceux qui sont pris dans la répétition : cauchemars, reviviscence, réactions de sursaut. Puis, nous verrons les symptômes ou syndromes associés : anxieux, dépressifs, comportementaux, troubles des conduites, maladies psychosomatiques. Le traitement psychothérapique psychodynamique comporte dans ses prémices un parcours précis du réel de l’événement traumatique (debriefing). Puis, il s’agit de traiter la névrose au point où celle-ci a favorisé l’incrustation dans l’appareil psychique de l’image traumatique qui fait retour dans la répétition. Ce type de traitement a d’autant plus de chance de réussir qu’il a été entrepris plus tôt et avec au moins au début une prise en charge intensive. [résumé d’auteur]
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