Résumé :
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Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), en promouvant le recours à un virtuel non tangible, bousculent les repères concernant notre rapport au monde. Pris entre les craintes des technophobes et les espoirs des technophiles, les cliniciens se trouvent ainsi confrontés à des situations inédites où le défaut de boussole théorique les oblige souvent à naviguer à vue entre des a priori de rejet ou de fascination pour ce virtuel technoscientifique. Face à ce qui nous a paru ainsi pouvoir être compris comme une transposition du vieux débat platonicien sur les avantages et les inconvénients de l’écriture, il nous a semblé intéressant de revenir sur la réponse qu’y apportait en son temps le philosophe grec, et ainsi proposer aux cliniciens de résoudre la contradiction de l’Internet poison-remède dans le paradoxe du pharmakon . La clinique situerait l’enjeu central de ce recours aux NTIC, notamment durant l’adolescence, dans la rencontre des exigences du corps pulsionnel avec ces mondes virtuels dans leur qualité de non-tangibles. [résumé d'auteur]
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