Source
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ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (n°4 vol 164 )
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Auteur(s) :
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GAULT S, Aut. ; VIALLETON C, Aut. ; GODEY B, Aut. ; MILLET Bruno, Aut. ; EUDIER F, Aut.
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Année de publication :
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2006
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Pages :
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304-312
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Mots-clés :
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CAS CLINIQUE ;
CHIRURGIE ESTHETIQUE ;
PRISE EN CHARGE ;
PSYCHISME ;
PSYCHOLOGIE ;
RECONSTRUCTION ;
RELATION SOIGNANT SOIGNE ;
TENTATIVE DE SUICIDE ;
VISAGE ;
PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE ;
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Résumé :
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L'emploi d'une arme à feu dirigée contre la tête est un mode suicidaire particulièrement violent et grave. L'étude clinique de 19 patients défigurés après un tel geste, hospitalisés au CHU de Rennes, a permis de dégager certains traits psychologiques chez ces suicidants ; elle a permis également de montrer l'absence de corrélation entre l'importance du délabrement facial et l'évolution sur le plan psychiatrique. La reconstruction chirurgicale s'accompagne d'un travail psychique d'élaboration : la relation privilégiée entre le patient et le chirurgien, dont le rôle paraît assimilé à une fonction maternante, et les multiples réparations chirurgicales aident à la restauration narcissique et à l'élaboration du sentiment d'identité. Cela explique en partie la rareté des récidives suicidaires et l'amélioration psychique durant toute la période de la prise en charge somatique.[résumé d'auteur]
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