Résumé :
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La question de l'existence d'un déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité, associée à celle de la prescription d'un psychostimulant fait l'objet de débats controversés et souvent passionnels. L'objectif de cet article sera de faire le point sur le processus d'évaluation de cette entité et de sa prise en charge. Les critères diagnostiques retenus sur le plan international sont ceux du DSM-IV qui décrivent trois possibilités diagnostiques : trouble déficit de l'attention-hyperactivité avec prédominance de l'inattention, avec prédominance de l'hyperactivité et l'impulsivité et une forme mixte. L'évaluation doit être effectuée avec rigueur, et il est conseillé d'opérer par étapes : une phase d'accueil de la demande, une phase de collecte des informations, une phase de confirmation des hypothèses. L'utilisation de tests complémentaires est possible mais ne peut pas se substituer au diagnostic du spécialiste. L'approche thérapeutique doit combiner plusieurs modes d'intervention et devra être révisée régulièrement en fonction de l'évolution du patient et comprendra certes la possibilité d'une prescription médicamenteuse mais associée à d'autres modalités d'intervention.[résumé d'auteur]
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