Résumé :
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L'hyperactivité est un syndrome très à la mode qui, aujourd'hui, déclenche encore des guerres assez nocives pour les patients et leurs familles. En effet, deux approches semblent s'opposer : 1) une approche purement psychanalytique qui ne prendrait en compte que le sens du ' symptôme ' d'hyperactivité ; 2) une approche neurobiologique, ou neurocognitive, qui postule une origine organique cérébrale du syndrome et prône avant tout une prescription de traitements médicamenteux. Comme toujours, la solution se trouve sûrement au carrefour de ces deux positions. En tout cas, il est évident que le syndrome d'hyperactivité recouvre des situations cliniques extrêmement diversifiées qui ne peuvent, en aucun cas, ni réduire l'approche étiopathogénique à une approche neurobiologique, ni formater le traitement sur un mode uniquement médicamenteux ou psychothérapique exclusif. La présentation de trois observations contrastées permet de discuter le type d'approche la plus appropriée.[résumé d'auteur]
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