Résumé :
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La pratique du psychiatre en psychiatrie de liaison est singulière. Ce travail nécessite de sa part une adaptation au terrain : pour saisir l'opportunité de telle ou telle de ses interventions, il est obligé à la fois de sortir du positionnement duel auprès du patient, d'intégrer le rapport à l'équipe médicale et également de tenir compte de la spécificité physiologique de la maladie et de son retentissement psychosocial. Qu'il s'agisse d'un registre formel ou informel, tout est subtil et délicat dans ces interventions de liaison. Le cancer et la cancérologie ajoutent encore à cette modalité d'exercice, des spécificités et des contraintes propres. La liaison demeure, particulièrement en cancérologie, une pratique de la médiation et de la conciliation affrontée aux problématiques du risque, de l'incertitude et de la finitude.[résumé d'auteur]
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