Résumé :
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La plupart des chercheurs reconnaissent maintenant que les émotions sont importantes pour le fonctionnement personnel, et que notre façon de traiter l’information est constamment modulée par nos réactions émotionnelles. C’est donc que les structures anatomiques associées à la mémoire, à l’attention et aux autres fonctions cognitives peuvent chevaucher celles qui sont dédiées aux émotions. Certaines régions du cerveau permettent-elles d’encoder des souvenirs différemment selon leur contenu émotionnel ? L’intensité (activation) d’une émotion ou encore son étiquette (valence plaisante ou déplaisante) influence-t-elle la mémoire ou l’attention ? Les neurosciences cognitives et affectives sont aux prises avec ces questions fondamentales, en tentant de comprendre ce qui était autrefois considéré comme des aspects dissociés et inaccessibles. Les problématiques de santé mentale s’avèrent très propices pour appréhender ces interactions cognition-émotions et en comprendre les perturbations. C’est dans cet esprit que nous avons organisé un symposium international sur les interactions entre les émotions et la cognition en santé mentale au printemps 2014, grâce au soutien du centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM), du centre de recherche en neurosciences de l’UQAM (NeuroQAM) et du Réseau de Bio-Imagerie du Québec (RBIQ) [résumé d'auteur]
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