Résumé :
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Bien que rare, la maladie de Crohn peut s'avérer extrêmement handicapante pour les personnes relativement jeunes (âgées de 20 à 30 ans) qu'elle frappe la plupart du temps. Dans l'article, deux professeurs de psychologie des universités belge de Liège et canadienne de Montréal cherchent d'abord à faire connaître davantage la maladie de Crohn, en la distinguant notamment des autres maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Ils en présentent ensuite les effets sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Pour ce faire, ils procèdent à une brève recension des écrits sur le sujet dans la littérature internationale. Ils proposent une étude empirique dans laquelle ils évaluent la qualité de vie des malades selon deux approches, spécifique et générique, respectivement avec le 'Inflammatory Bowel Disease Questionnaire' (IBDQ) et l'Inventaire systémique de qualité de vie (ISQV). Ils démontrent que, en l'absence d'évolution de la maladie, les deux outils d'évaluation reflètent la stabilité de la maladie. Les résultats obtenus tant au questionnaire (spécifique) qu'à l'inventaire (générique) laissent voir que les patients en phase non active de leur maladie ont une qualité de vie semblable à des sujets 'sains', et aussi que, même lorsque la maladie entre en phase active, les patients gardent certains domaines de vie préservés. Ils développent enfin des pistes d'intervention à partir de l'ISQV. [Résumé d'auteur]
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