Source
|
GERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT (n°4 vol 9 )
|
Auteur(s) :
|
RIAUDEL Typhaine, Aut. ; GUILLOT Pascale, Aut. ; DECKER Laure de, Aut. ; GOURAUD TANGUY Aude, Aut. ; PICHIERRI Sophie, Aut. ; CHEVALET Pascal, Aut. ; OULD AOUDIA Vincent, Aut. ; MAUGARS Yves, Aut. ; BERRUT Gilles, Aut.
|
Année de publication :
|
2011
|
Pages :
|
399-408
|
Notes :
|
48 réf. bibliogr./Tabl./Fig.
|
Mots-clés :
|
ALIMENTATION ;
DENUTRITION ;
GERONTOLOGIE ;
OSTEOPOROSE ;
PERSONNE AGEE ;
PREVENTION ;
PRISE EN CHARGE ;
SARCOPENIE ;
|
Résumé :
|
L’ostéoporose concerne 50 % des femmes de plus de 80 ans. La prévalence de la dénutrition protéino-énergétique est élevée aussi bien chez les personnes âgées vivant à domicile que chez celles en institution. La dénutrition entraîne des pertes tissulaires prédominant sur le compartiment protéique, perte appelée sarcopénie. Parmi les facteurs étiologiques communs, certaines cytokines, par exemple, agissent à la fois sur la protéolyse et sur le remodelage osseux en perturbant le métabolisme ostéoclastique. Ainsi des mécanismes de production de cytokines (inflammation, stress) peuvent rendre compte à la fois d’un remodelage osseux défavorable et de la réduction de la masse protidique aggravant le pronostic fonctionnel musculaire. Nous avons recherché les articles entre 1980 et 2010 (Medline) concernant les relations entre compartiment protidique, dénutrition et densité osseuse. Plusieurs études de la littérature indiquent que l’augmentation des nutriments protidiques dans la ration calorique journalière pourrait avoir un effet positif sur la densité minérale osseuse et les performances fonctionnelles que ce soit en prévention primaire ou secondaire. Ainsi, les mesures préventives primaire et secondaire de l’ostéoporose doivent comporter une augmentation des apports protidiques associée au maintien de l’activité physique [résumé d'auteur]
|