Source
|
NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (n°63 vol 11 )
|
Auteur(s) :
|
LAURENT M, Aut. ; HESLAN L, Aut. ; RAYNAUD-SIMON Agathe, Aut. ; PAILLAUD Elena, Aut.
|
Année de publication :
|
2011
|
Pages :
|
101-107
|
Mots-clés :
|
CALCIUM ;
DEFICIENCE ;
DENUTRITION ;
DIAGNOSTIC ;
FRACTURE ;
PERSONNE AGEE ;
PRISE EN CHARGE ;
RISQUE ;
VITAMINE ;
PHYSIOLOGIE ;
|
Résumé :
|
Près de 50 % des personnes âgées hospitalisées pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) sont dénutries. Cette dénutrition est la conséquence d’apports protéinoénergétiques insuffisants et d’un état d’hypercatabolisme qui se prolonge en postopératoire. Elle se traduit également par des apports calciques insuffisants, et un déficit en vitamine D présent chez la quasi-totalité des patients. Le couple calcium et vitamine D est indissociable sur le plan nutritionnel pour le bon fonctionnement osseux. Les déficits d’apport et d’absorption en calcium très souvent associés à un déficit en vitamine D, induisent une réaction parathyroïdienne secondaire et une augmentation de la résorption osseuse. La dénutrition augmente la morbimortalité postopératoire. Son dépistage doit être fait chez toute personne âgée présentant une fracture et la recherche d’une carence en vitamine D doit être faite par un dosage sérique de la 25OH vitamine D (25[OH]D). Une prise en charge nutritionnelle précoce permettra de limiter la perte de poids et d’améliorer le pronostic fonctionnel.[résumé d'éditeur]
|