Résumé :
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Le rôle du facteur subjectif dans la connaissance, le rôle du langage en particulier, tel est le problème que 'Langage et connaissance' se propose de cerner, à partir de positions marxistes, en suivant d'abord les formulations et les solutions proposées dans les différents courants philosophiques et linguistiques, en général idéalistes, qui développèrent cette problématique : depuis les idées inspirées par la philosophie classique allemande jusqu'à l'actuelle théorie du champ linguistique, en passant par les conceptions philosophico-linguistiques du néokantisme. Avec l'essor de la sociologie, de l'ethnologie et de la psychologie, les généralisations de la philosophie du langage purent être soumises à la vérification des recherches empiriques. Ce fut le propos notamment de l'ethnolinguistique. Adam Schaff passe ensuite à sa propre analyse du problème qu'il axe sur trois thèmes principaux : le rapport du langage à la pensée, le rapport du langage et de la pensée à la réalité, enfin l'influence du langage et de la pensée sur le comportement des hommes. Si l'histoire du problème est destinée à dégager les idées rationnelles exprimées au sujet du rapport du langage et de la connaissance, l'analyse du problème vise à préparer le terrain philosophique et sémantique des recherches que l'auteur propose aux marxistes d'entreprendre. Les 'Six essais sur la philosophie du langage', publiés à la suite de 'Langage et connaissance', sont autant de contributions aux aspects les plus essentiels de la problématique gnoséologique et sociologique du langage, tels que : le langage et l'action humaine ou le langage et la sociologie de la connaissance. [Résumé d'auteur]
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