Source
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ENCEPHALE (n°6 vol 42 )
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Auteur(s) :
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NOUFI P, Aut. ; KHOURY E, Aut. ; AYOUB E, Aut. ; NACCACHE N, Aut. ; RICHA Sami, Aut.
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Année de publication :
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2016
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Pages :
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511-516
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Mots-clés :
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BEYROUTH ;
LIBAN ;
ANTALGIQUE ;
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE ;
DOULEUR CHRONIQUE ;
ETUDE LONGITUDINALE ;
EVALUATION ;
FORMATION MEDICALE ;
MEDECIN ;
OPIACE ;
PAYS ETRANGER ;
PRATIQUE PROFESSIONNELLE ;
PRESCRIPTION MEDICALE ;
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Résumé :
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Le but de cette étude est de décrire la fréquence de la prescription des opiacés dans un centre hospitalier universitaire, les attitudes qu’adoptent les médecins face à cette classe de médicaments et les modalités de suivi et d’évaluation des patients sous opiacés. D’autre part, l’étude sert à trouver des associations entre les circonstances et les modalités de prescription. Dans notre population, la prescription des opiacés est significativement inférieure à la prescription des antalgiques mineurs et des AINS et la réticence à la prescription des opiacés dans les douleurs chroniques non cancéreuses est significativement supérieure à la réticence dans les douleurs cancéreuses. La prescription est positivement corrélée avec une formation professionnelle, l’utilisation de recommandations internationales et à la croyance en l’efficacité du traitement et en une formation suffisante. Elle est négativement corrélée aux inquiétudes de la prescription à long terme et de la dépendance psychologique. Les modalités d’évaluation et de suivi des patients sous opiacés sont hétérogènes. Notre étude permet de déduire que les médecins de l’Hôtel-Dieu de France de Beyrouth présentent une hétérogénéité notable quant à leurs attitudes envers les opiacés. Ceci nous encourage à suggérer une formation professionnelle complémentaire des médecins quant au sujet de cette classe de médicaments [Résumé d'auteur]
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