Résumé :
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Autrefois en Afrique noire, tout au long de la côte de l'océan Atlantique, l'infécondité pouvait briser un mariage. Une naissance même non planifiée était la matérialisation de la volonté des dieux d'unir un couple. Quand le nouveau-né était un aîné de sexe masculin, il devenait l'héritier principal et le digne successeur du père. Cet enfant recevait dès lors une éducation particulière, adaptée à ses futures responsabilités. En Afrique, aujourd'hui où se côtoient tradition et modernité, la notion de ménage existe et on parle de plus en plus de grossesse non désirée, d'enfant naturel et d'enfant non désiré. Ce statut d'enfant naturel ou d'enfant non désiré s'oppose à la psychologie de l'héritier (éducation particulière, attachement au père en vue d'apprendre pour le succéder), entraînant une vulnérabilité, fondement quelquefois des abus et dépendances aux substances psychoactives chez certains enfants aînés. L'histoire du patient Abel (dépendant du cannabis), illustre très bien la problématique d'un garçon aîné non désiré par son père et la famille paternelle. [Résumé d'auteur]
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