Résumé :
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Le traitement de l’insuffisance cardiaque a fait l’objet de recommandations par les sociétés savantes. Il fait appel à l’association de mesures non médicamenteuses, parmi lesquelles l’éducation et la vaccination antigrippale et antipneumococcique, et de traitements médicamenteux. Le traitement pharmacologique de l’insuffisance cardiaque à fonction systolique altérée est bien codifié. Il doit comprendre un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou un inhibiteur des récepteurs de l’angiotensine et un bêtabloquant, parfois en association à un diurétique, de la digoxine ou un antialdostérone. Trop souvent, la titration des IEC et des bêtabloquants est insuffisante et les posologies recommandées ne sont pas atteintes alors même qu’il n’y a pas de contre-indication. Cela illustre le concept de sous-prescription chez le sujet âgé. La réévaluation régulière du traitement est nécessaire pour chercher à atteindre les doses cibles des bêtabloquants, des IEC ou des sartans, tout en évitant les effets indésirables de la thérapeutique. Le traitement de l’insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée est mal codifié en l’absence de résultats probants des études. Il reste basé sur l’utilisation des diurétiques en cas de poussée et sur la prise en charge active des facteurs favorisants et étiologiques (HTA).[résumé d'éditeur]
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