Résumé :
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Cette étude explore la relation entre la capacité à reconnaitre des expressions faciales émotionnelles (EFEs) et l’estime de soi chez des enfants placés dans une situation inductrice d’anxiété sociale. Septante enfants (8 – 12 ans) ont été placés dans une situation sociale de performance inductrice d’anxiété dans laquelle on leur a demandé de compter à rebours à haute voix, en commençant à 200 en soustrayant 13. Après cela, les enfants étaient évalués à un test de décodage de 16 photographies d’EFE. Pour chaque photographie, ils ont évalué la présence de neuf types d’émotions. Ils ont également complété le Self-Perception Profile for Children (Pierrehumbert, Plancherel, & Jankech-Caretta, 1987). Aucune corrélation n’a émergé entre l’exactitude à la tâche de reconnaissance d’EFE et une augmentation d’anxiété après la situation sociale anxiogène. Cependant, l’estime de soi était corrélée avec les performances au test de reconnaissance des EFEs. De plus, plus le niveau d’estime de soi de l’enfant était faible, plus il-elle percevait des émotions négatives dans les EFEs. En conclusion, l’anxiété sociale ne semble pas interférer avec les capacités à reconnaitre des EFEs en situation sociale anxiogène. Cependant, une faible estime de soi chez les enfants apparait être associée à des déficits et des biais d’interprétation dans le décodage des EFEs dans une situation sociale anxiogène. [résumé d'auteur]
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