Résumé :
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Le mal logement des personnes âgées est un phénomène largement sous-estimé dont on parle peu. On en parle peu sans doute parce que le niveau moyen de leurs revenus et leur statut résidentiel renvoient l’image d’une population plutôt privilégiée au regard du logement : elles sont souvent propriétaires et la propriété est supposée les protéger de la précarité ; pour celles qui ne le sont pas, le logement social apparaît comme une solution satisfaisante ; pour celles qui sont confrontées à un handicap ou à une perte d’autonomie, le maintien à domicile assorti de services de proximité ou l’entrée dans une maison de retraite ou une institution médicalisée constituent une gamme de solutions a priori satisfaisantes. On en parle peu aussi parce que les personnes âgées ne s’expriment pas collectivement et que les situations dramatiques n’apparaissent souvent qu’à travers la médiation d’un travailleur social, d’une association, d’une opération de réhabilitation de logements anciens ou de renouvellement urbain. [résumé d'auteur]
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